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Critique de roman

Article de la revue
Paul Kawczak

Avec Cabale, Michael Delisle revient sur l’impact que peut avoir une figure paternelle défaillante sur l’existence d’un homme.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

En faisant siennes les idées de nation arc-en-ciel, revendiquées par le Brésil, Daniel Grenier revient au roman en assumant un melting-pot bigarré. Disparition au cœur du Yukon, jeu littéraire sur les traces d’Ernesto Sábato et texte apocryphe d’Ambrose Bierce figurent au menu de cette sauterie moderniste.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Trois générations de femmes se construisent un quotidien et prennent soin les unes des autres. Entre sa mère et sa fille pleines de joie, une femme habitée par une grande part d’ombre survit grâce à elles.

Article de la revue
Marie Saur

Isabelle Lafortune déploie une intrigue criminelle dans l’immensité de la Côte-Nord, où se croisent enjeux énergétiques et miniers, intérêts étrangers et résistance écologiste locale.

Article de la revue
Laurence Perron

Disclaimer: j’ai consacré mes recherches universitaires à des récits de filiation et d’enquête, au sein desquels les écrivaines élaboraient le projet d’élucider la vie d’une femme qui leur était inconnue.

Article de la revue
Paul Kawczak

Entre fiction et autofiction, le poète Franz Schürch prend acte, dans ce premier roman, des vertiges ordinaires, joyeux et malheureux, d’un groupe d’ami·es et d’amant·es.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Dans ce premier roman paru au Québec, la Michel Tremblay de Parc-Extension charrie ses cantouques de Montréal à Dakar, à la recherche d’une identité aussi entière que double. Mariama Bâ rencontre «la renarde et le mal peigné» au pays de la gadoue.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Trois solides romans en quatre ans: c’est à se demander ce que peut bien ingérer le prolifique Hugo Meunier pour maintenir une telle cadence, tout en préservant d’aussi hauts standards! Meunier Inc. ne connaît pas la crise.

Article de la revue
Marie Saur

Dans Le mouroir des anges, Geneviève Blouin s’attaque au délicat problème de la destruction non consentie du fœtus in utero. Mais ni la réflexion ni la dimension policière du roman ne vont très loin.

Article de la revue
Paul Kawczak

Avec Von Westmount, Jules Clara offre un court roman cinglant qui débusque des rapports modernes de maître à esclave.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

À son immense tapisserie d’œuvres complètement différentes, mais qui se répondent, le magicien David Mitchell ajoute sa facette la plus rock, en brodant à partir de l’histoire de la musique.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Immortel, infini et à jamais inachevé, le cycle Soifs suspend ici son vol, mais n’en continue pas moins de surplomber le monde en le magnifiant, pour des siècles et des siècles.
 

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Encore une fois, Montréal se révèle le lieu de tous les imaginaires sous la plume de Heather O’Neill. Au centre d’une fresque de personnages colorés, un duo qu’aucun obstacle ne peut séparer durablement.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Déchéance ou rédemption d’un homme qui apprend qu’il n’en a plus pour longtemps? Sophie Bienvenu n’a pas voulu choisir et s’est permis d’imaginer les deux scénarios. Dans J’étais un héros, elle place son personnage à la croisée des chemins.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

La narratrice de Glu, de Clémence Dumas-Côté, a régulièrement besoin de régénérer son énergie tant physique que mentale. Pour ce faire, elle se connecte à une substance induite au moyen d’ondes invisibles. Un roman étrange et poétique.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Près de sept ans après la parution de son virtuose premier roman, À la recherche de New Babylon (La Peuplade, 2015), Dominique Scali nous revient avec un pavé maritime, qui prolonge son laboratoire d’expériences des sociétés extrêmes.

Article de la revue
Ariane Gélinas

Inaugurée en 2021, la collection «VLB Imaginaire» vient de faire paraître son troisième titre, Les lignes invisibles, de l’auteur·rice Su J. Sokol.

Article de la revue
Marie Saur

Dans Le Sanatorium des écrivains, Suzanne Myre imagine une mystérieuse retraite d’écriture édifiée dans un lieu secret, où on apprécie la littérature à l’aune de son succès.

Article de la revue
Khalil Khalsi

La page de garde annonce «roman», comme dans «la mort est un roman». Car s’il y a une histoire dans Niagara, c’est celle d’une mère qui ne cesse de mourir, coulant dans l’éternité comme dans un fleuve.

Article de la revue
Paul Kawczak

Le sixième roman de Denis Thériault revisite le Japon médiéval sur le ton de l’aventure et du fantastique.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Amorcée en 2016, la grande entreprise de retraduction de l’œuvre de Mordecai Richler se poursuit avec son «livre-tremplin», jusqu’à présent inédit en français.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Dans un huis clos d’abord étouffant, puis rédempteur, Les pénitences met en scène un face-à-face entre un père et sa fille maintenant adulte, dix ans après la fuite de celle-ci.

Article de la revue
Philippe Manevy

Tout en explorant de nouveaux territoires littéraires, Kevin Lambert parachève un monument d’ambiguïté morale et de complexité politique avec Que notre joie demeure.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Neuf jeunes femmes sont réunies dans l’hôtel d’un village. Elles y apprennent l’art du service pour d’éventuels clients qui n’arrivent pourtant pas. Atmosphérique, Strega, de Johanne Lykke Holm, est d’une lucidité implacable quant au sort réservé au genre féminin.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

La narratrice de L’angoisse d’être à jeun, premier roman de Sara Robinson, ne fait pas de détours pour exprimer les débordements qui l’assaillent. Fréquentant les extrêmes, elle assume pleinement sa quête éperdue de l’amour impossible, avec Victor Hugo comme principal mentor.

Article web
LQ

L’édition 2022 du Prix littéraire des collégiens marque le début d’un partenariat avec LQ. Mélikah Abdelmoumen, Nicholas Giguère ainsi qu’une professeure de cégep se sont consultés pour choisir les cinq meilleures critiques écrites par les collégien.nes pour les titres en lice.

Article web
LQ

L’édition 2022 du Prix littéraire des collégiens marque le début d’un partenariat avec LQ. Mélikah Abdelmoumen, Nicholas Giguère ainsi qu’une professeure de cégep se sont consultés pour choisir les cinq meilleures critiques écrites par les collégien.nes pour les titres en lice.

Article web
LQ

L’édition 2022 du Prix littéraire des collégiens marque le début d’un partenariat avec LQ. Mélikah Abdelmoumen, Nicholas Giguère ainsi qu’une professeure de cégep se sont consultés pour choisir les cinq meilleures critiques écrites par les collégien.nes pour les titres en lice.

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LQ

L’édition 2022 du Prix littéraire des collégiens marque le début d’un partenariat avec LQ. Mélikah Abdelmoumen, Nicholas Giguère ainsi qu’une professeure de cégep se sont consultés pour choisir les cinq meilleures critiques écrites par les collégien.nes pour les titres en lice.

Article web
LQ

L’édition 2022 du Prix littéraire des collégiens marque le début d’un partenariat avec LQ. Mélikah Abdelmoumen, Nicholas Giguère ainsi qu’une professeure de cégep se sont consultés pour choisir les cinq meilleures critiques écrites par les collégien.nes pour les titres en lice.

Article de la revue
Philippe Manevy

Polar diaboliquement agencé, Le refuge provoque une réflexion sur la culpabilité et interroge l’idéal solipsiste d’un couple de boomers.

Article de la revue
Marie Saur

Nous sommes en 1918 à Regina, la jeune capitale de la Saskatchewan. Au département de la Santé, la docteure Lesley Richardson, bactériologiste, vient d’être promue médecin légiste de la province.

Article de la revue
Khalil Khalsi

Bien connu du lectorat québécois, le nom de Perrine Leblanc évoque les territoires du Nord. Après la Russie et la Gaspésie, voici l’Irlande avec ce roman oscillant entre politique, polar et romance.

Article de la revue
Laurence Perron

Répertoire de souvenirs personnels, L’été au parc Belmont est une adresse à sens unique au père et au psychanalyste, que vient émailler la voix subjective.

Article de la revue
Paul Kawczak

Josée Marcotte propose la première fiction biographique consacrée à Isabelle Rimbaud, autrice du début du XXe siècle largement éclipsée par le succès de son frère Arthur.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Face à la mort naît souvent le désir de faire l’amour, de sentir son corps vivre, vibrer. Au temps sublime témoigne d’une peine d’amour et de l’exubérante exploration du plaisir qui s’ensuit.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Avec Enlève la nuit, Monique Proulx abolit les marges et unit dans un même espace toutes les histoires de vie sous un dénominateur commun : la condition humaine.

Article de la revue
Ariane Gélinas

Et si les oiseaux disparaissaient et étaient remplacés par des congénères mécaniques? Et si le Québec était devenu un chef de file dans le milieu du développement spatial?

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

D’une commune à l’autre, la Franco-Québécoise Sabrina Calvo remet en branle ses troupes stationnées à Montréal pour leur faire découvrir, parmi les étroites venelles de Belleville, de nouvelles solidarités en lutte contre la métrique mondiale et galopante.

Article de la revue
Marie Saur

Avec Proies, Andrée A. Michaud nous ramène dans ce petit coin près de la frontière états-unienne où elle a situé son roman le plus célèbre, Bondrée (Québec Amérique, 2014).

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Avec ce troisième volume des Récits du presque pays, François Racine poursuit son œuvre de mémoire. Revisitant nos grands textes d’hier et fournissant des angles originaux à ceux d’aujourd’hui, il nous aide à nous souvenir de la richesse de notre culture.

Article de la revue
Laurence Perron

Un roman de la route dont les pérégrinations sont aquatiques: telle aurait pu être la catégorisation générique du Livre des mers anciennes.

Article de la revue
Paul Kawczak

Histoire d’hédonisme et d’exil, d’amour et d’angoisse, Ferdinand je suis à Paris, publié à l’origine en 1987, est considéré, avec Manhattan blues (1985), dont il reprend les personnages, comme l’un des romans phares de l’écrivain haïtien Jean-Claude Charles.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Il aurait vécu de 1925 à 2015. Sa vie est constituée de quelques souvenirs, sur lesquels tous·tes s’entendent, et de mystères, beaucoup de mystères. «Ce qu’on ne peut pas savoir il faudra l’inventer le rêver pour atteindre le noyau de vérité».

Article de la revue
Philippe Manevy

Prolongeant Les villes de papier (Alto, 2018), Les ombres blanches apparaît comme une méditation d’une rare profondeur sur les liens ambivalents qui unissent la littérature et la vie.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Dans Impromptu, livre caustique sur une Amérique en admiration devant une Europe toute-puissante, Catherine Mavrikakis, par l’entremise de la fiction, fait état du complexe du colonisé en ne ménageant ni la chèvre ni le chou.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Il ne se passe pratiquement rien dans Requiem, de Gyrir Elíasson, sinon la poursuite des heures et des jours qui s’écoulent paisiblement. Ainsi, les lecteur·rices apprennent à côtoyer l’inexorable grâce de l’inutile.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Puissant roman de reconstruction, Le chant de Celia prolonge admirablement le destin des personnages du Chant de Corbeau (Mémoire d’encrier, 2019). Il faut de toute urgence lire l’œuvre de la «femme-montagne» Lee Maracle, porte-voix de la nation Stó:l.

Article de la revue
Laurence Pelletier

Il se fait tard est un bilan au soir de l’écriture; le récit d’une vie et d’un temps hors de toute rhétorique d’espoir ou de désespoir, alors que se rapproche la mort.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Dans 225 milligrammes de moi, Marie-Sissi Labrèche revient avec un discours intérieur plus mature, mais toujours aussi candide sur des thèmes qui lui sont chers: l’anxiété, la santé mentale et la pauvreté.

Article de la revue
Ariane Gélinas

En 2015, avec L’empire bleu sang, Vic Verdier a remporté le prix Jacques-Brossard, la plus prestigieuse récompense pour les littératures de l’imaginaire au Québec. Six ans plus tard, les éditions Alire proposent une version définitive du livre.

Article de la revue
Ariane Gélinas

Fèms magnifiques et dangereuses n’est pas de ces ouvrages qui se comparent aisément avec d’autres. Et c’est tant mieux.

Article de la revue
Laurence Perron

Peu de romans parviennent comme celui de Larissa Lai à camper leur univers de manière aussi riche et détaillée sans tomber dans le didactisme.

Article de la revue
Marie Saur

Retraité de l’armée canadienne devenu antiquaire, Alexandre Jobin a déjà quelques enquêtes derrière lui. Mais ce n’est pas pour cette raison que les services de renseignement canadiens font appel à lui le 4juin 2005.

Article de la revue
Laurence Perron

Après un exil de plusieurs années à Marseille, qui l’a éloignée d’une histoire familiale douloureuse et l’a rapprochée des virus sur lesquels elle travaille, Sadie doit revenir à Montréal.

Article de la revue
Paul Kawczak

Le deuxième roman de Christine Daffe, publié aux éditions Triptyque, parvient à réunir en un même fil art, féminisme, agressions sexuelles et théories de l’attachement.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Près de trente ans après avoir délaissé les personnages des Nuits de l’Underground (1978) et de L’ange de la solitude (1989), l’indétrônable Marie-Claire Blais ramène sa joyeuse communauté trans pour l’heure des bilans.

Article de la revue
Philippe Manevy

Comme son héros, Maxime Raymond Bock est un bâtisseur. Dans cette vaste œuvre, il rassemble les lignes de force qui traversent ses précédents récits et inscrit des vies minuscules dans l’Histoire.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

La morsure du gel, qu’elle provienne de la bise du lac Baïkal ou d’une glaciation métaphorique, étend ses stigmates dans le roman Les grands espaces, d’Annie Perreault. Pourtant, lorsqu’on tourne la dernière page, c’est un feu qui nous habite.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Proposant comme trame principale un mariage à l’oratoire Saint-Joseph, Alain Farah, dans Mille secrets mille dangers, élabore un roman de l’identité. Quand on est écrivain, et que plus rien ne va, il restera toujours les mots pour le dire.

Article de la revue
Laurence Pelletier

Un premier roman qui surgit comme un doigt d’honneur adressé à la fatalité.

Article de la revue
Ariane Gélinas

Le premier livre de Camille Thibodeau est dédié à «toulmonde». Force est toutefois d’admettre que ce projet unique et déjanté s’adresse à un public restreint.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Après deux recueils de nouvelles remarqués chez les anglophones, la Vancouvéroise Zsuzsi Gartner présente aux francophones son premier roman, Le malenchantement de sainte Lucy.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Deuxième roman d’Hugo Meunier, Olivia Vendetta consolide la position d’équilibriste de son auteur, miraculé des entreprises foireuses qui pose le pied sur des filins toujours plus hauts et glissants, sans que la grâce le quitte.

Article de la revue
Marie Saur

Dans Meurtres du Red Power, le romancier d’origine cherokee Thomas King puise dans les ambiguïtés du militantisme et dans la violence de la riposte des puissants, ouverte ou en sous-main.

Article de la revue
Laurence Perron

Entre un exergue de Mathieu «Big» Baron, tiré de Loft Story 6: la revanche, et une dédicace «à ma mère»: tel est le curieux (et nécessaire) espace de fiction qu’ouvre Filibuste.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

On distingue à tort ce qui existe «dans le réel» de ce qui se déploie derrière nos écrans, même si nos quotidiens sont constellés de démonstrations du contraire. Mukbang en est l’illustration parfaite.

Article de la revue
Michel Nareau

Romancier de l’obsession et de la vie professionnelle, Jean-Philippe Baril Guérard investit des milieux de travail pour en révéler les failles. Sa nouvelle cible: le monde de l’humour.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Le premier roman très personnel d’Anouk Lanouette Turgeon présente les aléas de la vie d’une femme: des désirs irrépressibles, des enfants différents, une inextricable sensation de remous et de paix.

Article de la revue
Nicholas Giguère

Primoromancier français, Baptiste Thery-Guilbert frappe fort avec Pas dire, un excellent roman qui s’ajoute à la collection «Sauvage» d’Annika Parance Éditeur.

Article de la revue
Laurence Perron

Camille, l’héroïne de Pratique d’incendie, de Kiev Renaud, est une banale adolescente de treize ans. Pourtant, tout la tue et conspire à la tuer.

Article de la revue
Paul Kawczak

Patrice Favre, jeune juge d’instruction, remplace temporairement un juge suicidé en banlieue parisienne. Avec L’instruction, Antoine Brea plonge dans les froideurs kafkaïennes du monde judiciaire français.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Blaise Ndala, dans ce formidable troisième livre, ausculte ce qui n’a pas changé depuis le zoo humain belge de 1958.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Enquête métaphysique au cœur de la Côte-Nord, saga familiale sur les nouveaux riches exploitants de fruits de mer et chronique de la collision économico-culturelle entre le Levant et la Belle Province, l’éblouissant premier roman de Paul Serge Forest écrase la concurrence.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Chez les Sublimés est une réflexion triste sur ce qui nous survivra, un roman magistralement déprimant.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Délicatement menée, l’intrigue du roman Le fantôme de Suzuko explore les errances et les obsessions d’un homme endeuillé.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Entre une mère déséquilibrée, des amitiés au long cours et la biographie controversée d’un artiste consacré, Thomas Desaulniers-Brousseau signe un premier roman instable.

Article de la revue
Paul Kawczak

Avec son deuxième roman, Sans capote ni kalachnikov, Blaise Ndala donne la parole à un ancien soldat d’une guerre africaine moderne et questionne l’attitude occidentale vis-à-vis des atrocités commises en Afrique.

Article de la revue
Laurence Perron

C’est précipitamment que commence Marécages de l’utopie, une traduction par Jeannot Clair du premier livre de Catherine Fatima, Sludge Utopia. On y plonge sans préavis et sans tuba.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Écrit sur une période de plus de vingt ans, Une chanson venue de loin, de Deni Ellis Béchard, apparaît comme une synthèse de ses obsessions, comme un roman-fleuve qui n’atteint cependant pas la mer promise.

Article de la revue
Sarah Brideau

Le premier roman d’un talentueux auteur gai acadien ne nous apprend rien d’intéressant sur l’Acadie ou la culture queer.

Article de la revue
Camille Toffoli

Le nouveau roman à la prose imposante de l’écrivaine haïtienne Emmelie Prophète analyse avec finesse les effets humains de la pauvreté ainsi que ceux de la précarité sociale et politique.

Article de la revue
Paul Kawczak

Avec Sortir du labyrinthe, Raymond Paul renoue avec les personnages de son premier roman, Léa devant la mer (Druide, 2014). On plonge cette fois dans le passé et la psyché de Suzanne.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Malgré son titre enveloppant et doux, Faire les sucres, de Fanny Britt, secoue beaucoup plus qu’il n’apaise.

Article de la revue
Ralph Elawani
Article de la revue
Hélène Rioux

Calamity Jane, tout le monde connaît son nom. On l’a lu dans des livres, on l’a entendu
en chansons, on a vu le personnage au cinéma et en bandes dessinées – je me souviens d’un Lucky Luke –, tout un folklore envahit la mémoire.

Article de la revue
Caroline R. Paquette

Avec L’imparfaite amitié, Mylène Bouchard signe un roman qui peine à trouver sa place
entre poésie et raisonnement, intimité et distance, mobilité et errance.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère
Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Ici vivent une vingtaine de personnages issus d’un même quartier dont l’auteur fera entrevoir les grandeurs et les déchéances. Chacun possède des motifs propres qui le contraignent, qui l’encouragent ou l’annihilent, mais tous vivent la même quête, celle de mener à bien leur condition humaine.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Qu’est-ce qu’aimer veut dire? Incandescent mystère autant qu’irréfutable évidence, ledit verbe a été tourné et retourné maintes fois dans la littérature. Dans son portrait de Peggy Roche, l’amour secret de Françoise Sagan, Marie-Ève Lacasse se saisit du sujet de manière singulière.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Après Zora, un conte cruel (Robert-Cliche 2013), Philippe Arseneault revient nous livrer
un roman qui a la violence des diatribes échangées en famille.

Article de la revue
Ariane Gélinas

Premier roman d’un jeune auteur natif du Saguenay, Tu aimeras ce que tu as tué expose la hargne de Faldistoire Beauregard pour Chicoutimi. Cette colère aurait pu se déchaîner sur n’importe quelle ville, pour autant qu’elle eût été le tombeau d’une enfance et d’une adolescence honnies.

Article de la revue
Hélène Rioux

Eugénie Vale Horemarsh est une femme absolument charmante, toujours prête à rendre service.
À Kotemee, la petite ville où elle habite, tout le monde l’aime bien.

Article de la revue
Michel Nareau

Taqawan est une histoire de pêche, de celles que l’on ne raconte généralement pas. Un roman où le saumon devient personnage central et où l’origine de toute chose se remonte comme la rivière.
 

Article de la revue
Paul Kawczak

«La dent de l’éléphant», Sin el Fil en arabe. Fil c’est l’éléphant, Sin la dent. La première leçon d’arabe pour les plus jeunes des six enfants Abdelnour, dont la famille revient à Beyrouth après une quinzaine d’années passées à Montréal.

Article de la revue
Caroline R. Paquette

Dans son sixième roman, Véronique Marcotte déploie efficacement sa plume au service d’une amitié imperturbable. Et, oui, visite à nouveau les abysses de la maladie mentale.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Une femme cherche à retrouver sa mémoire. Toute une partie de son enfance s’est évanouie, effacée par des années de vagabondage.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Venue de la poésie, Stéphanie Filion ne la quitte pas tout à fait avec son premier roman qui se déploie en touches (parfois un peu trop) impressionnistes.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

En achevant la lecture d’un inachevé monumental, on est bien tenté d’admettre que «[...]  finir” n’a aucune importance, que toute œuvre, aussi parfaite d’apparence soit-elle, n’est jamais finie, car elle s’enlise dans le néant du silence où rien ne peut finir jamais [...]».

Article de la revue
Hélène Rioux

Quand on dort du sommeil du juste, c’est qu’on a l’âme en paix. Ce qui est loin d’être le cas
de David Pace, héros (ou antihéros?) du dernier roman de Nino Ricci, Sommeil de plomb.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Les relations amoureuses sont ponctuées de moments de force et de vulnérabilité. Aphélie, deuxième roman de Mikella Nicol, illustre merveilleusement comment ces deux réalités opposées s’entrelacent.

Article de la revue
Paul Kawczak

Court roman naturaliste et métaphysique, voyage au bout de funérailles tant quelconques qu’infernales, La Bosco confirme tout le talent de Julie Mazzieri.

Article de la revue
Michel Nareau

Après le très beau Kuessipan, Naomi Fontaine revient en force avec un deuxième roman fragmenté, Manikanetish, qui signifie «petite marguerite».

Article de la revue
Caroline R. Paquette

Dans Phototaxie, Olivia Tapiero renoue avec son funeste sujet de prédilection, comme moyen radical de lutter contre l’immobilisme et la facilité.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Troquant les dialogues et les didascalies pour de longues phrases balisées par de scintillantes virgules, Olivier Kemeid restitue dans ce premier roman toute la dimension mythologique d’une autre vie que la sienne.

Article de la revue
Laurence Perron

En lisant Bermudes, on s’aperçoit bien vite que le grand absent du titre est le mot «triangle»: celui où, selon la croyance populaire, s’évanouissent énigmatiquement de nombreux navires.

Article de la revue
Laurence Perron

Mâtiné de secrets, imprégné jusqu’à saturation d’une ambiance anxiogène, École pour filles dénoue sa trame sous forme cryptique et se situe du côté de l’irrésolution et de l’ambiguïté.
 

 

Article de la revue
Paul Kawczak

Melchior Mbonimpa offre un roman riche en événements dans lequel on suit, de l’Afrique au Canada, un héros exceptionnel. Cependant, l’œuvre est desservie par quelques maladresses.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Le livre d’une enfance puckée. L’histoire d’une petite fille qui comprend trop vite que «l’herbe est plus verte chez le voisin». Par chance, c’est aussi le récit d’une enfant qui a développé un grand sens de l’humour et un regard perspicace sur le monde, question de ne pas l’affronter sans ressources.

Article de la revue
Michel Nareau

Dans Les lois du jour et de la nuit, Emmanuelle Caron lie le fantastique à l’activité la plus brutalement réaliste: la guerre. Toutefois, l’ouvrage fonctionne trop par opposition.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

À l’ère où la célébrité équivaut à la réussite, Yann Fortier nous dresse le portrait d’une étoile déchue.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Œuvre envoûtante où désir et mélancolie se harnachent au corps, Souvenir de Night est une mélodie lancinante qui exhume nos plus grandes obsessions.

Article de la revue
Laurence Perron

Dans une région industrielle défavorisée, de jeunes hommes dépérissent, condamnés à la misère économique, morale et intellectuelle. Leur colère et leur ennui s’expriment dans de grands éclats de machisme où se rejoue l’antédiluvienne histoire de la prédation sexuelle.

Article de la revue
Laurence Perron

Souhaitant augmenter sa productivité, Diane soumet son corps à une procédure liant son ADN à celui du lièvre. L’opération, accueillie avec désinvolture, lui permet de tenir à distance les souvenirs d’une rencontre amoureuse avec Eugène, disparu un soir d’incendie à L’Isle-aux-Grues.

Article de la revue
Sébastien McLaughlin

Jean Babineau signe ici une fiction historique sur l’expropriation des terres du parc Kouchibouguac et ses conséquences sur les quelque deux cents familles qui y habitaient, dont celle des Vautour.

Article de la revue
Nicholas Giguère

Publié en anglais en 2014 à Harper Collins, couronné de nombreux prix, dont le Edmund White Award for Debut Fiction, For Today I Am a Boy, de Kim Fu, est un premier roman extraordinaire abordant des questions cruciales telles que l’identité et la transitude.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Dans un roman à épingler au sommet d’un tableau de chasse déjà bien garni, Louis Hamelin nous fait voguer sur les flots ensablés du Missouri à la suite du naturaliste Audubon et du coureur des bois Provost.

Article de la revue
Michel Nareau

Un bébé tué lors d’une amniocentèse: l’histoire aurait pu être traitée comme un troublant témoignage, mais Marielle Giguère en fait un récit filial poignant.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Ce roman d’apprentissage de Claire Hélie évoque la découverte du monde par les voies du rêve, de l’art et de la beauté.

Article web
Laurence Perron

L’épidémie de VHS fait reposer avec évidence son titre sur un jeu de mots qui mise sur une connaissance minimale de la crise culturelle et historique ayant frappé l’Occident à la fin des années 1980, et que les journaux et les politiques avaient baptisée l’épidémie de VIH.

Article web
Thomas Dupont-Buist

Si toute chose a une fin, comme le prétend l’adage populaire, il arrive que d’excellentes n’en aient pas. Le onzième volume du cycle Soifs, en plus de s’ajouter au décalogue que l’on croyait clos, a le bon goût d’être, comme ses prédécesseurs, du raffinement des grands crus.

Article web
Laurence Perron

Pas même le bruit d’un fleuve est une sorte de « romanquête » racontant la révélation, par une narratrice écrivaine, des vestiges que sa mère énigmatique et récemment décédée a laissés derrière elle, et à partir desquels est reconstitué le récit escamoté de sa vie.

Article web
Thomas Dupont-Buist

Il n’y a ni camp des recrues ni repêchage en littérature, et il arrive que dans le sillage d’un gros poisson, les mailles du filet en viennent à se distendre, laissant ainsi passer quelques mets d’exception parmi les bancs innombrables du menu fretin. Au pinacle de la gastronomie : les œuvres de François Racine.

Article de la revue
Paul Kawczak

Récit élégant et troublant, le premier roman d’Audrey Lemieux offre une méditation sur la mort sans fard ni concession.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

De la petite enfance à l’âge adulte, le quotidien dur et âpre d’une fratrie d’agriculteurs dans la seconde moitié du XIXe siècle.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Le deuxième roman d’Éric Mathieu relate la jeunesse fantasque d’un enfant mal aimé par ses parents, offert au regard médusé du lecteur qui se prend d’une affection manifeste à son égard.

Article de la revue
Caroline R. Paquette

Élégant premier roman, Petite Madeleine dessine la trajectoire d’une lignée de femmes, et redéfinit le sens du mot «résister».

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Sur les traces de trois générations de Gaspésiens forcenés ayant enfourché la bête capricieuse de l’alcoolisme, Christophe Bernard embarque le lecteur pour une folle cavalcade.

Article de la revue
Sébastien McLaughlin

Le premier roman de l’écrivaine anglo-montréalaise Gail Scott sera enfin réédité en octobre.

Article de la revue
Laurence Perron

Le quotidien monotone de Suzanne est bouleversé: Marie-Josée, scénographe de sa connaissance, vient de mettre fin à ses jours. Les interrogations que suscite ce geste se multiplient et constituent la viande de ce roman aussi hypnotique qu’indéchiffrable.

Article de la revue
Camille Toffoli

Dans une langue acérée, libératrice et troublante, Chienne aborde l’inceste comme un traumatisme personnel et comme un enjeu social.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Les fêtes de l’adolescence sont des ponts étroits et périlleux entre l’enfance et la relative stabilité identitaire du monde adulte.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Ici, le récit de la mort d’un père raconté par sa fille dans une écriture très personnelle, peut-être trop personnelle.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Dans une dystopie où tous les réseaux électroniques ont cessé de fonctionner, Serge Lamothe a l’audace d’imaginer un homme en quête de ses origines.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Quelque part au début du millénaire, une jeune Montréalaise trouve chez Nelly Arcan des mots pour nommer plusieurs de ses tourments.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Audrée Wilhelmy fait naître dans un pays du Nord des personnages féminins dont notre imaginaire collectif avait grand besoin.

Article de la revue
Paul Kawczak

Après L’adieu à San Salvador et Un train pour l’est, Aristote Kavungu publie Mon père, Boudarel et moi, un roman aussi court que dense, relatant la rencontre de l’humanité avec l’un de ses bourreaux.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Tout palmarès des ventes qui se respecte contient nombre de romans historiques. Tour d’horizon des hypothèses quant à la réussite économique du genre.

Article de la revue
Ariane Gélinas

Je le mentionnais dans ma critique de Rabaskabarnak, d’Éric St-Pierre, parue dans le numéro précédent de Lettres québécoises: nous assistons depuis quelque temps, au Québec, à un engouement pour les œuvres postapocalyptiques.

Article de la revue
Laurence Perron

Les employés débute avec la découverte, par un équipage mi-humain, mi-cyborg, d’une série d’objets aux fonctionnalités incertaines et aux apparences perturbantes, déboussolants autant par leur allure aseptisée que par les traces d’une organicité fantôme qui y restent accrochées.

Article de la revue
Laurence Perron

Dans Les échappatoires, la maternité, l’autonomie financière, le rapport à la dépendance sont autant de tornades qui transportent Dorothy vers des contrées d’Oz où les souhaits ne sont pas exaucés et où il n’y a de toute façon personne à qui les adresser.

Article de la revue
Sébastien McLaughlin

La poète Lisa Robertson livre un premier roman au carrefour de l’essai, du récit, de l’art poétique et de la métafiction.

Article de la revue
Paul Kawczak

Antoine, jeune joueur de hautbois atteint de troubles psychotiques, talent prometteur qui a préféré le métro aux salles de concert, se réveille un matin avec une certitude: sauver le monde par la musique.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Dans un deuxième roman qui a l’emprise d’une clé de bras bien placée, Mathieu Poulin prouve encore une fois que c’est souvent en pensant dire des conneries qu’étrangement, on échafaude les propos les plus pertinents (et vice versa).

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Sympathique mais superficielle chronique du retour à la vie d’une divorcée attachante.

Article de la revue
Michel Nareau

Roman de filiation au féminin, Les falaises raconte la puissance du paysage maritime en Gaspésie et en Islande sans parvenir à bien faire ressentir le tumulte interne de ses protagonistes.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Ce livre est réédité près de quarante ans après sa parution, alors qu’on ne l’attendait plus. Mais c’est ça, Josée Yvon: une décharge qui se manifeste sans avertissement.

Article de la revue
Ariane Gélinas

Nous assistons depuis quelque temps au Québec à un engouement pour les œuvres postapocalyptiques, dont certaines se sont démarquées: Le poids de la neige, de Christian Guay-Poliquin, Hivernages, de Maude Deschênes-Pradet…

Article de la revue
Ariane Gélinas

Que serait devenue la France du XIXe siècle si, dans une réalité alternative, une Régence tyrannique, aux pouvoirs paranormaux, avait succédé à Napoléon III? Dans cette uchronie qu’imagine Sébastien Chartrand, l’esprit est capable d’incroyables prouesses.

Article de la revue
Laurence Perron

L’annexe, c’est le nom que porte la cache aux dimensions réduites du 263 Prinsengracht où ont clandestinement séjourné Anne Frank et sa famille pendant vingt-cinq mois, jusqu’à leur dénonciation à la fin août 1944.

Article de la revue
Olivier Boisvert

D’une inventivité scénaristique qui fait envie, Aquariums, le deuxième roman apocalyptique de J. D. Kurtness, souffre d’un manque de cohésion qui complique le déploiement de sa bouillonnante mise en scène «infectieuse».

Article de la revue
Paul Kawczak

J’ai oublié d’être Sagan est un livre court et dense, dont la violence, en apparence exotique, rappelle certaines des bases propres à toute structure sociale patriarcale.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Près de sept ans après la réjouissante noirceur de Variétés Delphi, Nicolas Chalifour extirpe son inoubliable «aidant naturel au malheur» des limbes romanesques et le ressuscite dans une Lisbonne assiégée par la plaie internationale du tourisme.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Et s’il ne suffisait que d’un événement, d’un ressac du destin, pour que la violence qui était là, latente, se déploie dans toute sa sanglante puissance?

Article de la revue
Michel Nareau

Dans L’apparition du chevreuil, Élise Turcotte détaille, grâce à une écriture fine et lucide, la manipulation des êtres et des mots, la violence qu’elle contient, les traques qu’elle provoque. L’intimidation et la violence postconjugale racontées avec brio.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Des séances de spiritisme de Victor Hugo aux problèmes cognitifs d’une vieille dame, le spectre est large dans le nouveau Nicol, qui se déguste avec beaucoup de contentement.

Ouvrage critiqué
Patrick Nicol
2019, Le Quartanier
Article de la revue
Isabelle Beaulieu

L’autrice, dans un long monologue, dit l’inaltérable solitude à laquelle l’humain est confronté.

Article de la revue
Hélène Rioux

De 1960 à 1980, le gouvernement canadien a retiré plus de 16000 enfants autochtones de leur foyer d’origine pour les confier à des familles «blanches».

Article de la revue
Michel Nareau

Une femme revient à Montréal pour autoriser le débranchement fatal de sa mère et se remémore son enfance pour repousser, anticiper et contrecarrer le deuil.

Article de la revue
Paul Kawczak

XieXie propose le récit d’un triangle érotique et amoureux dans la Chine des années 1930 entre un couple d’Anglais et leur domestique chinoise.

Article de la revue
Caroline R. Paquette

Bon chien, c’est un corps lourd de rêves échoués; une ballerine qui danse sur ses cicatrices, une lente autodestruction racontée avec finesse, malgré quelques passages trop appuyés.

Article de la revue
Caroline R. Paquette

Dans Les querelleurs, France Théoret met en scène un fascinant duel entre un auteur et son éditeur. Au passage, elle égratigne les hommes épris de leur propre histoire.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

S’affronter soi-même, ne plus vouloir disparaître. C’est le défi qui attend une jeune femme suicidaire lorsqu’elle accepte, par dépit et lassitude, de traiter ses dépendances.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Peu importe comment il se présente, le véritable amour est toujours meurtrier.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Un suspense qui nous tient sur le fil, mais surtout un roman de la dictature dans toute sa démesure.

Article de la revue
Nicholas Giguère

Avec 160 rue Saint-Viateur Ouest, Magali Sauves propose, quatre ans après Yiosh!, une autre incursion dans la communauté juive montréalaise. Ce nouveau titre, sans être dénué de qualités, n’est toutefois guère convaincant.

Article de la revue
Olivier Boisvert

Sans réinventer le bitume, le premier roman de Jean-Christophe Réhel ouvre une brèche dans l’œuvre du poète, qui y propose un récit mutin où la maladie et la culture populaire font bon ménage.
 

Article de la revue
Paul Kawczak

Avec Les bains électriques, Jean-Michel Fortier joue des codes du mystère pour nous plonger dans une petite communauté isolée.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Il y a des républiques qui se font avec le minimum de conviction. Celle qui est nécessaire, par exemple, à l’adolescent pour s’arroger la souveraineté du sous-sol de ses parents. Dans Pinsonia (1500-2011), Lasnes médite oisivement sur les demi-nations et autres chimères éphémères.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Si l’herbier d’Emily Dickinson était par elle considéré comme étant l’un de ses plus beaux poèmes, le livre que consacre Dominique Fortier à l’écrivaine américaine se présente comme l’éblouissant cabinet de curiosités d’une existence aussi paisible que mystérieuse.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

L’étrange odeur du safran donne à voir un éventail de relations fraternelles.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Les fictions qui nous hantent racontent des petites parcelles de qui nous sommes. Et le mythique Thelma & Louise permet à Martine Delvaux de magnifiquement se révéler.

Article de la revue
Michel Nareau

Dans ce roman inabouti empruntant à La petite sirène et à Roméo et Juillette, Julie Hétu présente une femme qui raconte, par les ondes radiophoniques, son exil à son fils.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

C’est le monde en furie, c’est la beauté qui fait mal: on ne peut absolument pas passer sous silence l’arrivée d’un Lalonde.

Article de la revue
Caroline R. Paquette

Dans son Petit manuel des amours toxiques, Véronique Papineau explore (longuement) son sujet de prédilection: le couple, dans ce qu’il a de pire.

Article de la revue
Michel Nareau

Dans ce récit fragmenté, mais porté par une force et une lucidité implacables, l’écrivaine Leanne Betasamosake Simpson inscrit l’intimité des luttes autochtones vécues au quotidien.

Article de la revue
Nicholas Giguère

Lauréat, en 2016, du prix Robert-Cliche pour Coco, Antoine Charbonneau-Demers nous revient avec Good boy, un roman d’apprentissage aux accents aigres-doux et désespérés.

Article de la revue
Nicholas Giguère

Un an après avoir lancé Tu aimeras ce que tu as tué, Kevin Lambert récidive avec Querelle de Roberval, un roman polyphonique où tout est vociférations, sang et sperme.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

S’il fallait encore faire la preuve qu’il ne suffit pas de vivre pour accoucher d’histoires qui tiennent de l’universel, la chose est à nouveau démontrée dans ce premier livre de Shanti Van Dun.

Article de la revue
Olivier Boisvert

Plomb est le récit âpre et corrodant d’une obsession maligne qui nous confisque notre droit à nager dans des eaux calmes et apaisantes.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Une lumière crue — pensez triste cabine d’essayage de centre commercial — sur la pathétique vie amoureuse d’une certaine classe moyenne aisée.

Article de la revue
Paul Kawczak

Yara El-Ghadban, avec Je suis Ariel Sharon, explore la psyché de l’une des grandes figures modernes de l’histoire israélo-palestinienne.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

La beauté véritable n’émane pas des choses parfaites et lisses. C’est ce que je retiens de la lecture des trois livres d’Heather O’Neill magnifiquement traduits chez Alto par Dominique Fortier.

Article de la revue
Laurence Pelletier

Sur fond de néoterroir se détache un suspens qui donne à la blancheur de l’hiver toute son obscurité.

Article de la revue
Stéphane Picher

Ce premier roman, publié dans une maison d’édition littéraire qui pratique très peu le genre, est le meilleur polar qu’on a lu depuis longtemps.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

La vie de certains parents déborde à un tel point dans celle de leurs enfants qu’il arrive que le processus de construction identitaire en vienne à se détraquer, piraté par un passé étranger qui s’entête à demeurer présent.

Article de la revue
Isabelle Beaulieu

Une jeune femme s’adresse à une amie morte et lui confie la difficulté qu’elle a d’habiter son propre corps, sa propre vie, dont elle est dépossédée depuis l’enfance.

Article de la revue
Olivier Boisvert

Roman documenté et guidé par une velléité oscillant entre la littérature et l’enquête historique, Les chimiques se trouve cependant handicapé par une écriture maniérée qui lutte pour fonder ses propres résonances.

Article de la revue
Nicholas Giguère

Publié dans la collection « Écarts » des Éditions Druide, dirigée par Normand de Bellefeuille, le premier roman de Virginie Francœur, Jelly Bean, n’est pas ce qu’on peut appeler une réussite.

Article de la revue
Nicholas Giguère

Romancier cumulant neuf titres à son actif, dont Port de mer (2014) et Veiller Pascal (2016), parus chez Québec Amérique, Luc Mercure propose, avec Le goût du Goncourt, une œuvre poignante.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Le chemin de croix magnifiquement impudique d’une femme vers la maternité.

Article de la revue
Paul Kawczak

Si vous voulez en savoir sur Juliette, vous risquez d’être un peu déçu·e. En revanche, pour un roman fou, bavard et digressif à souhait, vous êtes au bon endroit.

Article de la revue
Thomas Dupont-Buist

Les ombres magistrales projetées tant par les Smiths que par Boris Vian abondent dans ce premier roman de Catherine Lemieux.

Article de la revue
Claire Legendre
Article de la revue
Stéphane Picher

Avec déjà sept romans à son actif, Guillaume Morrissette mériterait d’être davantage connu. Surtout si les précédents livres sont aussi bons que celui-ci.

Article de la revue
Camille Toffoli

Ce roman posthume prolonge l’ambitieuse entreprise littéraire de Louky Bersianik en s’attaquant aux dynamiques de pouvoirs qui, dans la vie comme dans la langue, scellent trop souvent le destin des femmes.

Article de la revue
Nicholas Giguère

La maison d’édition Moult fait œuvre de réparation en rendant à nouveau disponible L’âne de Carpizan, un conte délicieusement obscène et irrévérencieux qui a injustement été écarté de l’histoire littéraire officielle.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Dans ce conte étrange et fantasque, les péripéties violentes et crues sont bercées par une langue raffinée et agile.

Article de la revue
Marie-Michèle Giguère

Roman noir et déconcertant sur la violence grotesque qui naît des pires théories conspirationnistes en ligne.

Article de la revue
Paul Kawczak

Avec La joie discrète d’Alan Turing, Jacques Marchand fait le portrait détaillé, mais sans couleur, du célèbre mathématicien anglais.

Article de la revue
Laurence Perron

Dans Maisons fauves, son premier roman, Éléonore Goldberg se lance dans une entreprise de remémoration aux envergures presque proustiennes.

Article de la revue
Olivier Boisvert

Dans un premier roman impressionnant à l’architecture sans vice caché, Marie-Ève Thuot s’empare de l’enjeu de la sexualité hypermoderne et déverrouille l’horizon des possibles serti d’un regard sagace sur des mœurs en bataille.