Quotidien
Premier recueil d’une grande amplitude, Quand je ne dis rien je pense encore, de Camille Readman Prud’homme, explore ce qui échappe aux poncifs des conversations vides grâce à des observations généreuses et des images délicatement orfévrées.
Chez les Sublimés est une réflexion triste sur ce qui nous survivra, un roman magistralement déprimant.
C’est avec un constant ravissement que nous parcourons les nouvelles de Natalie Jean, si bien qu’il ne serait pas exagéré d’affirmer qu’elle est l’un des secrets les mieux gardés de notre littérature.
Contrairement à ce que son titre laisse entendre, Les fins heureuses de Simon Brousseau ne donne guère dans le bonheur placide et les dénouements souriants, mais explore plutôt les excès ordinaires du quotidien dans une prose aux accents doucement narquois.