Entrevue
Madeleine Ouellette-Michalska
Écrire, pour Madeleine Ouellette-Michalska, répond au besoin fondamental d’accéder à un autre niveau de conscience et de développement. Elle tente de construire du sens dans le non-sens apparent des choses. Elle veut tout connaître du comment et du pourquoi de la vie. L’écriture ramène à l’essentiel, efface le deuil, l’échec, le désastre. Elle unifie, apaise, nourrit, répare. Comme tout art, elle empêche les êtres et les choses de mourir. « Chaque fois que j’écris le mot sable, je ne fais que nommer son absence. Et cependant, quelques grains de sable composent une vie. Ils sont ce livre qui m’occupe depuis des mois. »
Dossier
Un livre sur mesure
Par jean-François Caron
Dans une lettre polie mais directe, l’éditeur a dit non. Que faire de cette pile de feuilles qui repose maintenant dans le néant, sans destin évident ? Le plus souvent, le manuscrit sera glissé dans un tiroir… Différentes avenues s’offrent à l’auteur qui a sué sur son récit et qui refuse de le voir s’empoussiérer dans le fouillis d’une commode. Alors que le désespoir pourrait en pousser plusieurs à l’autodafé, certaines solutions s’offrent encore à ceux qui sentent véritablement comme une urgence le besoin d’être lus ou, à tout le moins, publiés.
Nouvelle
Dans la longue lignée des nouvellières journalistes
Par Michel Lord
On n’écrit pas dans un grand quotidien tous les jours sans acquérir une maîtrise certaine de l’écriture, bien que l’auteure avoue qu’« il a fallu [qu’elle se] libère de [s]es tics d’écriture journalistique [et que] ça a été un processus assez long d’ailleurs ». Gruda entre tout de même dans la longue lignée des nouvellières journalistes qui va de Madeleine (Mme W. A. Huguenin, née Gleason) à Lise Bissonnette, en passant par Michelle Le Normand, Marie-Rose Turcot, Gaëtane de Montreuil, Adrienne Choquette et Gabrielle Roy.
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